Un an après l’arrivée d’Arya, nous avons adopté un 2e chien. Nous culpabilisons qu’Arya reste seule, bien qu’aujourd’hui, nous savons que c’était une mauvaise raison.
Baloo est arrivé, malinois âgé alors d’à peine 6 mois, retiré de son ancienne famille pour maltraitance. Ce chien était alors une bombe à retardement, des émotions très fortes, mal dans ses pattes, aucune familiarisation, aucune socialisation, aucune gestion de ses émotions. Nous en avons vu de toutes les couleurs avec lui, comme on dit. Nous avions fait de mauvais choix quant à son éducation : nous avons été en club canin, qui n’était pas adapté aux problématiques que nous rencontrions. Nous ne le comprenions pas. C’est là que nous avons décidé de nous faire aider par une comportementaliste. C’est là que j’ai découvert le métier.
Baloo est, comme on dit dans le milieu du chien, un « malinois de travail ». « On » nous a dit « il doit travailler », alors peu de temps après son adoption, nous l’avons mis au travail : obéissance, mantrailing, interactions canines. Il n’y prenait aucun plaisir. Nous avons décidé de le laisser simplement être un Chien. À partir du moment où nous avons arrêté de lui mettre la pression, où nous avons revu nos attentes et exigences, il a commencé à mieux gérer ses émotions, à être à notre écoute. Aujourd’hui, il est un chien apaisé qui fait beaucoup d’efforts à s’intégrer dans notre société et notre vie, c’est tout ce que nous lui demandons.
C’est pour ces raisons, qu’il ne m’accompagne pas en rendez-vous.
Mon cheminement quant à une reconversion professionnelle commence alors. Très vite, c’est devenu une évidence. Mon attirance vers le monde animal depuis toute petite s’explique enfin !
Je me suis énormément renseignée sur les différentes formations, sur les différentes approches du chien, sur ce que j’avais envie d’apprendre et ce que je ne voulais pas.
Fin 2019, je rentre enfin en formation !